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C’était notre première journée en Crète. Ma conjointe et moi avions tout d’abord choisi d’entreprendre cette aventure du bon pied en allant visiter le magnifique vignoble Lyrarakis, question d’en apprendre davantage sur les cépages uniques de la Crète, tels le Vidiano et le Kotsifali. Suite à une courte visite et une séance de dégustation riche en information, abordant tantôt la vinification, tantôt l’histoire et même la mythologie, nous avions littéralement une soif de découvrir la Crète.

En quittant les lieux, nous avions en tête d’aller passer l’après-midi à la plage, près de Rethymon. Toutefois, les conversations que nous avions eues au sujet de la légende proclamant que Zeus serait né dans les montagnes avoisinantes suscitèrent la curiosité. N’ayant rien planifié d’avance pour notre séjour tout entier, c’était une journée idéale pour un petit «roadtrip» dans les montagnes et nous n’allions pas rater l’occasion.
 

 

On part, direction la montagne! En chemin, la simple route qui relie Héraklion à Rethymon fait à elle seule mon plaisir. Bordant la mer et à flanc de montagne, il est impossible de ne pas se laisser bercer au rythme des courbes et des paysages qui se succèdent. Après un bref arrêt pour se rafraîchir à la plage d’Agia Pelagia, on entame alors notre parcours en montagne en se dirigeant vers le couvant Agia Irini (Sainte Irène), qui nous semble assez facile à atteindre. Pendant un (long) moment, notre attention portée sur le paysage qui devient de plus en plus aride nous pousse à perdre la notion du temps et à continuer notre route beaucoup trop longtemps. Le monastère dépassé depuis déjà un certain moment, nous sommes maintenant au cœur de la Vallée d’Amari.

 

Sommet à 2 450 mètres d'altitude

À cet endroit, une vue dégagée sur les sommets enneigés du mont Psiloritis apporte un caractère grandiose, voire un peu grave, au paysage. Emprisonnée entre les montagnes, la vallée donne l’impression de se trouver à des années lumières de la plage bondée que nous venions de quitter. Ponctuée de petits villages et de vestiges du passé, la vallée est encore habitée des êtres les plus résilients qui soient. 

En portant pour la première fois les yeux sur le GPS, je constate qu’il ne nous indique plus comment revenir sur nos pas, mais plutôt un chemin d’une vingtaine d’heures faisant le tour des montages. Le retour allait s’avérer plus long que prévu. À vrai dire, nous n’avions pas du tout porté attention au trajet que nous avions emprunté!

On rebrousse chemin! Une vingtaine de minutes plus tard, on croise finalement une famille en train de luncher à l’extérieur. Installés sur une terrasse à l’avant de la maison, le regard posé sur nous avec le sourire en coin, ils semblent amusés de la situation. De brèves indications, dans un anglais ponctué de mots grecs et de signes, s’ensuivent. Ces derniers entreprennent alors un débat au semblant de dispute, ponctué de regards désapprobateurs et finalement, l’un prend la parole : « go straight, turn left on the first road, then go ahead and ask for directions ».

Une trentaine de minutes plus tard, nous sommes finalement sur la bonne voie grâce à toute cette collaboration! En reprenant la route vers Héraklion, le calme refait surface. Une tiède brise et un soleil de fin d'après-midi aux caresses adoucies nous invitent alors à encore une fois changer nos plans : on repart pour un pique-nique de fin de journée sur la plage. 

 

Par Maxime Fortier

Tags: Crete. Island. News. Wines.

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